Dans une initiative inédite, les Émirats arabes unis ont annoncé l’introduction de l’intelligence artificielle comme matière d’enseignement dès la maternelle à partir de la prochaine rentrée scolaire. Un choix qui pose de nombreuses questions éthiques et sanitaires.
Cette décision, approuvée par le gouvernement et rendue publique par le Premier ministre et vice-président de Dubaï Mohammed ben Rachid Al Maktoum concerne l’ensemble du système éducatif public jusqu’au niveau équivalent à la classe de terminale.
L’objectif affiché est ambitieux : fournir aux élèves les connaissances et compétences essentielles pour comprendre les principes de l’IA, ses usages dans la vie quotidienne, et les préparer à concevoir des solutions technologiques innovantes. La ministre de l’Éducation, Sarah Al-Amiri, a souligné que les Émirats figurent parmi les premiers pays à intégrer l’IA à un tel niveau dans les programmes scolaires.
Cette réforme s’inscrit dans une stratégie plus large de diversification économique, dans laquelle l’IA occupe une place centrale. Déjà pionniers avec la création d’un ministère dédié à l’intelligence artificielle en 2017, les Émirats poursuivent leurs investissements massifs dans ce secteur. Parmi les projets récents figure un partenariat avec la France, comprenant des investissements estimés entre 30 et 50 milliards d’euros, incluant la construction d’un campus dédié à l’IA et d’un centre de données de grande envergure.